Webinaire Carenews & Aéma Groupe : le financement et l’accompagnement, nerfs de la guerre de l’ESS
Dans le cadre du Mois de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), Carenews, avec le soutien actif d’Aéma Groupe, a organisé le 18 novembre 2025 un webinaire essentiel. L’événement a réuni des acteurs clés pour débattre des dispositifs de financement et d’accompagnement destinés à faire prospérer l’ESS en France.
Le format simple et ouvert à tous, intitulé « Développer l’économie sociale et solidaire : quels besoins, quelles réponses ? », a permis de dresser un état des besoins urgents au sein de l’ESS dans le contexte actuel, tout en identifiant des moyens d’actions concrets et innovants.
Pourquoi le financement de l’ESS est-il crucial ?
Le Mois de l’ESS est un moment stratégique pour prendre du recul et s’interroger ensemble sur l’avenir de ce secteur, indispensable à l’édification d’une société plus durable et résiliente.
Pour cette édition 2025, Aéma Groupe a choisi de mettre l’accent sur le financement de l’ESS, reconnaissant que ce dernier demeure le cœur des enjeux. Face à des coupes budgétaires de plus en plus fréquentes, le soutien à l’ESS est plus que jamais vital pour impulser la transition vers des sociétés plus justes et durables.
Rencontre Aéma Groupe : bâtir l’avenir face à la transition démographique
Face aux défis démographiques majeurs – vieillissement de la population et baisse de la natalité – Aéma Groupe a dédié sa 18e édition des Rencontres à la « Transition démographique : visages d’une mutation silencieuse ». Cette conférence débat a réuni des experts pour representer la protection de demain et renforcer la solidarité intergénérationnelle.
Les acteurs de la protection mutualiste tels qu’Aéma Groupe le savent bien : ignorer les évolutions en cours, c’est fragiliser l’avenir. À l’inverse, la capacité à identifier les signaux faibles, à réfléchir collectivement et à proposer des réponses concrètes fonde la force d’un modèle préventif et prospectif. C’est précisément l’ambition des Rencontres Aéma.
Lors de cet événement, le constat posé est clair : la France entre dans une phase de déclin démographique, qu’il convient toutefois d’analyser avec nuance. La démographie ralentit, la population vieillit. C’est la donnée de départ. Ce constat ouvre non pas un horizon d’inquiétude, mais de nouvelles perspectives d’adaptation et de solidarité.
Et en réponse, l’événement a également confirmé les pistes d’actions concrètes et inspirantes d’Aéma Groupe :
se positionner comme un acteur et facilitateur du lien social de proximité, notamment au cœur des territoires ;
promouvoir la solidarité intergénérationnelle, pour incarner une vision positive de la société ;
valoriser les parcours de seniors actifs, engagés, et contribuer à changer le regard porté sur la vie après la retraite ;
soutenir les projets (tiers-lieux, jardins partagés, mobilité…) qui favorisent le vivre-ensemble et luttent contre l’isolement.
Autant de leviers qui participent, in fine, à valoriser la diversité des parcours de vie et à renforcer la cohésion sociale.
21 tonnes de CO₂ évitées : l’impact du défi Ma Petite Planète chez Aéma Groupe
À l’occasion de la Semaine européenne du développement durable, le défi environnemental Ma Petite Planète, commun à l’ensemble des marques d’Aéma Groupe, s’est achevé fin octobre. Avec des objectifs ambitieux — mobiliser plus de 300 participants et générer des économies significatives de CO₂ — cette édition a une nouvelle fois témoigné de notre engagement collectif en faveur de la transition écologique.
Et les objectifs ont été largement atteints ! Avec 41 ligues constituées et un total de 573 joueurs engagés sur trois semaines, Aéma Groupe a démontré une mobilisation collective impressionnante. Ce sont au total 8 643 défis environnementaux qui ont été relevés par les collaborateurs d’Aéma Groupe, de Macif, AÉSIO mutuelle, Abeille Assurances et Ofi Invest.
Au-delà des chiffres de participation, ce sont les résultats environnementaux qui témoignent de l’impact de ces petites actions quotidiennes : – 20 633 kg de CO₂ évités (soit près de 21 tonnes, l’équivalent de l’empreinte carbone annuelle de deux Français). – 2 427 563 litres d’eau économisés. – 450 kg de déchets évités. Ces économies ont été générées par une multitude de gestes simples et ludiques : du vélotaf au ménage de la boîte mail, en passant par l’adoption d’une cuisine végétalienne.
La raison d’être de ce challenge est bien de sensibiliser les collaborateurs à l’écologie et d’inciter au passage à l’action par l’adoption de nouveaux réflexes. L’effort collectif a ainsi permis une sensibilisation équivalente à 980 heures de formation.
Aurélien Girault, responsable RSE adjoint à la Direction de l’engagement sociétal et mutualiste d’Aéma Groupe, revient sur le succès de cette édition : « L’objectif est de réaliser le plus grand nombre de défis environnementaux en trois semaines. Cette première édition, qui a rassemblé toutes les marques du groupe, s’est déroulée dans la France entière. Elle s’inscrit dans la Semaine du développement durable, pendant laquelle de multiples défis, actions, sensibilisations sont déployés partout en Europe pour agir pour la préservation de l’environnement. »
La mobilisation collective, encouragée par l’approche ludique de Ma Petite Planéte, est la clé pour relever ces défis.
PLF 2026 : Adrien Couret le dit « l’ESS n’est pas une charge : c’est un investissement social rentable »
Alors que nous sommes en plein Mois de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), période de célébration d’un modèle fondé sur la solidarité et l’innovation sociale, une actualité budgétaire jette une ombre amère sur ce secteur essentiel. Le traitement réservé à l’ESS dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2026 (PLF) soulève un paradoxe déroutant : jamais l’ESS n’a été aussi nécessaire… et jamais elle n’a semblé aussi menacée.
Adrien Couret, directeur général d’Aéma Groupe, le souligne dans Les Echos – dossier Expertises spécial ESS : « l’ESS n’est pas une charge : c’est un investissement social rentable, un amortisseur de crise, un levier de relance, qui représente plus de 200 000 structures employant 2,7 millions de personnes, soit près de 14 % des emplois privés. Elle génère près de 10 % du PIB et place l’humain au cœur de son projet économique. »
Malgré cette contribution macroéconomique indiscutable, les annonces concernant le budget 2026 sont alarmantes. Le projet prévoit une réduction drastique de -54 % pour le développement du secteur ESS. Ces coupes s’ajoutent à d’autres baisses impactant directement son écosystème : les moyens dédiés à la vie associative, à la jeunesse, à l’insertion et à l’aide au développement.
L’ESS est l’avenir de notre cohésion. Ne la sacrifions pas au nom d’une logique budgétaire qui manque cruellement d’ambition sociale. Un rappel indispensable qu’Adrien Couret partage dans les colonnes de La Tribune et dans Les Echos pour mettre en garde les décideurs politiques contre ce véritable non-sens historique.
Retrouvez dès maintenant la parole d’Adrien Couret sur le sujet.
Fiscalité, santé, climat : le mal français porte un nom : la myopie. Il faut dire stop à cette vision court-termiste qui sacrifie notre avenir sur l’autel de l’urgence budgétaire.
C’est le message fort livré par Adrien Couret, directeur général d’Aéma Groupe, sur BFM Business. La France est paralysée par un manque de vision à long terme : la myopie. Une erreur stratégique qui nous condamne à subir l’urgence au lieu de façonner notre avenir.
De la gestion de l’épargne nationale à la crise de la Sécurité sociale, en passant par le coût croissant du dérèglement climatique, cette vision courte affecte tous les domaines vitaux de notre société.
Prenons l’assurance-vie : l’acharnement des députés sur le contrat d’épargne préféré des Français est une aberration, a rappelé Adrien Couret.
Qualifier l’assurance-vie d’« improductive » révèle un manque criant de culture économique. Ce placement est un pilier décisif qui finance directement notre économie, nos écoles et nos hôpitaux. S’y attaquer, c’est compromettre le financement de notre avenir.
Même constat dans la santé. Si le déficit de la Sécu a doublé, c’est parce que le court terme a phagocyté le long terme : la prévention.
Nous ne pouvons plus accepter que les Français soient en moins bonne santé que la moyenne européenne. C’est pourquoi, chez Aéma Groupe, nous plaidons pour une révolution : bâtir une société de la prévention. Sans cela, les déficits continueront de se creuser.
Cela vaut également pour le climat. Le coût des sinistres climatiques a été multiplié par six en 20 ans.
Faisons le choix de l’ambition contre la myopie. Adrien Couret l’a martelé : il est temps d’oser regarder au-delà du chaos actuel et d’assumer de nous projeter dans l’avenir. C’est la seule façon de le façonner, au lieu de le subir.
Novembre est synonyme du très attendu Mois de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) ! Cette année encore, notre groupe et l’ensemble de ses marques se mobilisent activement pour mettre en lumière et promouvoir les valeurs fondamentales de l’Économie Sociale et Solidaire.
Une manière de valoriser la complémentarité de toutes nos entités qui, chacune à leur manière, soutiennent des projets de l’ESS en s’adaptant à leurs besoins, leur nature, leur domaine d’action ou leur stade de développement.
L’ambition ? Soutenir l’émergence, l’expérimentation et la consolidation des initiatives qui font bouger les lignes en faveur d’une économie plus solidaire et durable.
Pour rappel, en 2024, Aéma Groupe a ainsi investi plus de 180M€ dans des dispositifs de soutien aux transitions environnementales, sociales et sociétales. Un total de 500M€ est visé d’ici 2026.
Et oui, c’est ça, mettre l’économie au service du vivant.
Aémag #4 – Cybersécurité : la résilience numérique est l’affaire de tous !
La quatrième édition de l’Aémag est disponible. Dans ce dossier, Aéma Groupe analyse l’intensification des risques numériques et propose des solutions pour une société plus résiliente.
Le risque est non seulement omniprésent, mais il s’intensifie à un rythme alarmant. En 2024, la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr – dont Aéma Groupe est fier d’être partenaire – a enregistré 420 000 demandes d’assistance, soit une augmentation de près de 50 % par rapport à l’année précédente.
Face à cette intensification, la cybersécurité ne peut plus être une simple responsabilité individuelle ou technique. Ses répercussions sont lourdes, allant des pertes financières et techniques aux blessures invisibles et psychologiques.
Dans ce dossier spécial de l’Aémag, nous décryptons l’ensemble des enjeux pour faire de vous un acteur éclairé de votre vie numérique. Nous explorons les problématiques qui façonnent la protection de demain :
Comment accompagner les victimes de cyberattaques ? Au-delà de la réparation matérielle, analyse des dispositifs de soutien psychologique et des bonnes pratiques post-incident.
Comment protéger les personnes les plus vulnérables ? Focus sur les seniors, les jeunes et les associations, souvent cibles de l’ingénierie sociale, et les outils pour renforcer leur sécurité.
Quel cadre réglementaire, quels critères de responsabilité pour les entreprises ? Décryptage des normes et des obligations légales qui encadrent la protection des données et la gestion des risques numériques en entreprise.
L’investissement responsable (IR) doit être ancré dans la réalité économique et sociale, loin d’un simple « vernis idéologique ». C’est le message fort porté par Aéma Groupe, qui réaffirme son rôle moteur pour une finance durable et cohérente. Ce sujet était au cœur de l’événement des 10 ans de l’Accord de Paris, co-organisé par Aéma Groupe, les Principles for Responsible Investment (PRI) et l’Af2i.
Investissement responsable : relier économie, social et environnement
En clôture de cet événement, Adrien Couret, directeur général d’Aéma Groupe, a souligné que l’investissement responsable porté par le groupe s’oppose à un « vernis idéologique » et vise à relier l’économie, le social et l’environnement dans une même cohérence. Pour Aéma Groupe, acteur mutualiste majeur, muscler la finance durable est une nécessité, surtout dans un contexte de remise en cause des actions en faveur de l’environnement !
Des chiffres encourageants, des risques sous-estimés
Les tables rondes organisées pour l’occasion ont permis de dresser un bilan encourageant. Jean-François Coppenolle, directeur des investissements climat et ESG d’Abeille Assurances, a chiffré les efforts considérables des assureurs français, mentionnant une augmentation des investissements verts de 45 Md€ à 171 Md€ en 2023. Néanmoins, le constat général est sans appel : les risques systémiques liés au climat restent largement sous-estimés par les marchés financiers.
Les clés pour accélérer l’action climatique
Face à l’urgence, les experts ont identifié deux leviers majeurs pour accélérer la finance responsable. D’une part, un cadre réglementaire stable, cohérent et lisible est essentiel pour offrir aux investisseurs la visibilité nécessaire à l’action sur le temps long. D’autre part, la synergie des investisseurs est cruciale. Luisa Florez, directrice des recherches en finance responsable d’Ofi Invest Asset Management, a salué l’émergence d’initiatives collectives où les grands investisseurs demandent ensemble des politiques d’engagement plus crédibles aux gérants.
Dans cet esprit, l’Investissement Responsable est la réponse concrète d’Aéma Groupe à la réalité du monde. Et Aéma Groupe est lui-même signataire de Spring, une initiative d’engagement collaboratif coordonnée par les PRI, dont l’objectif est d’inciter les entreprises à intégrer le risque systémique de perte de biodiversité.
Solidarité et Prévention : Aéma Groupe mobilisé à Odysséa
Dans un contexte que l’on peut qualifier de chaotique, certaines actions nous aident à nous recentrer sur l’essentiel et à conserver l’espoir. La mobilisation exceptionnelle des collaborateurs d’Aéma Groupe lors de la course Odysséa pour la lutte contre le cancer du sein en #OctobreRose est l’une d’entre elles.
L’ensemble des marques d’Aéma Groupe — Macif, AÉSIO mutuelle, Abeille AssurancesetOfi Invest — se sont réunies pour soutenir cette cause vitale. Les collaborateurs ont fait le choix de donner de leur temps et de leur énergie pour une cause qui nous dépasse individuellement et qui, par nature, nous rassemble.
Cet engagement massif nous rappelle une vérité fondamentale : ce sont la citoyenneté et l’action collective qui nous permettent de continuer à avancer ensemble. En effet, cet événement est le parfait reflet de nos valeurs de solidarité. En endossant le dossard Aéma Groupe, les participants incarnent des valeurs mutualistes plus pertinentes que jamais : la protection, l’entraide, la solidarité.
Et pour notre groupe, la Prévention est au cœur de notre mission. Protéger la santé des femmes fait d’ailleurs partie des missions quotidiennes de nos marques. La sensibilisation est essentielle, d’autant que certaines pathologies féminines, telles que les maladies cardio-vasculaires ou l’endométriose, demeurent encore trop invisibles.
Aéma Groupe a répondu présent non seulement pour courir, mais aussi « pour faire progresser la recherche, et pour que l’engagement collectif se transforme en résultats concrets ».
Un grand merci et un immense bravo à tous ceux qui ont participé. Le cancer est un combat personnel, mais ceux qui en souffrent ont besoin du soutien de tous pour le mener. Grâce à cet engagement et animés par le courage, l’espoir et la détermination, « on peut (encore) faire de très belles choses ».
Découvrez la vidéo de l’évènement portée par l’ensemble des collaborateurs du groupe Aéma Groupe.
Sortie du Plaidoyer d’Aéma Groupe « Agir collectivement pour la prévention »
Face aux transformations majeures que traverse notre société — le changement climatique, le vieillissement démographique et la montée des inégalités sociales — l’enjeu n’est plus seulement de réparer, mais bien d’anticiper.
Aéma Groupe considère que la prévention, trop longtemps reléguée au second plan au profit du curatif ou de la réparation, doit devenir un pilier structurant de notre modèle de protection. Le diagnostic est clair : les réponses curatives, bien qu’indispensables, montrent leurs limites face à la complexité et à la fréquence croissante des risques. Nous devons construire une culture de la prévention fondée sur la science et la connaissance.
C’est dans cette même logique, et s’inscrivant dans la continuité des recherches de l’Observatoire de la Protection, qu’Aéma Groupe a publié le Plaidoyer « Agir collectivement pour la prévention ». Ce document engage à une action collective en matière de Prévention (Santé-Prévoyance et Risques Climatiques), partant effectivement du principe que les transformations sociétales exigent désormais d’anticiper les risques plutôt que de seulement y remédier.
En vertu de notre responsabilité mutualiste, Aéma Groupe souhaite une mobilisation collective de l’État, des collectivités, des citoyens et du secteur assurantiel.