Dans un monde hyper-connecté, la cybersécurité n’est plus une option, mais une nécessité vitale pour les individus comme pour les entreprises. Ce dossier a été conçu pour décrypter les enjeux actuels et les menaces émergentes qui pèsent sur nos vies numériques.
Aémag #4 – Cybersécurité : la résilience numérique est l’affaire de tous !
La quatrième édition de l’Aémag est disponible. Dans ce dossier, Aéma Groupe analyse l’intensification des risques numériques et propose des solutions pour une société plus résiliente.
Le risque est non seulement omniprésent, mais il s’intensifie à un rythme alarmant. En 2024, la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr – dont Aéma Groupe est fier d’être partenaire – a enregistré 420 000 demandes d’assistance, soit une augmentation de près de 50 % par rapport à l’année précédente.
Face à cette intensification, la cybersécurité ne peut plus être une simple responsabilité individuelle ou technique. Ses répercussions sont lourdes, allant des pertes financières et techniques aux blessures invisibles et psychologiques.
Dans ce dossier spécial de l’Aémag, nous décryptons l’ensemble des enjeux pour faire de vous un acteur éclairé de votre vie numérique. Nous explorons les problématiques qui façonnent la protection de demain :
Comment accompagner les victimes de cyberattaques ? Au-delà de la réparation matérielle, analyse des dispositifs de soutien psychologique et des bonnes pratiques post-incident.
Comment protéger les personnes les plus vulnérables ? Focus sur les seniors, les jeunes et les associations, souvent cibles de l’ingénierie sociale, et les outils pour renforcer leur sécurité.
Quel cadre réglementaire, quels critères de responsabilité pour les entreprises ? Décryptage des normes et des obligations légales qui encadrent la protection des données et la gestion des risques numériques en entreprise.
L’investissement responsable (IR) doit être ancré dans la réalité économique et sociale, loin d’un simple « vernis idéologique ». C’est le message fort porté par Aéma Groupe, qui réaffirme son rôle moteur pour une finance durable et cohérente. Ce sujet était au cœur de l’événement des 10 ans de l’Accord de Paris, co-organisé par Aéma Groupe, les Principles for Responsible Investment (PRI) et l’Af2i.
Investissement responsable : relier économie, social et environnement
En clôture de cet événement, Adrien Couret, directeur général d’Aéma Groupe, a souligné que l’investissement responsable porté par le groupe s’oppose à un « vernis idéologique » et vise à relier l’économie, le social et l’environnement dans une même cohérence. Pour Aéma Groupe, acteur mutualiste majeur, muscler la finance durable est une nécessité, surtout dans un contexte de remise en cause des actions en faveur de l’environnement !
Des chiffres encourageants, des risques sous-estimés
Les tables rondes organisées pour l’occasion ont permis de dresser un bilan encourageant. Jean-François Coppenolle, directeur des investissements climat et ESG d’Abeille Assurances, a chiffré les efforts considérables des assureurs français, mentionnant une augmentation des investissements verts de 45 Md€ à 171 Md€ en 2023. Néanmoins, le constat général est sans appel : les risques systémiques liés au climat restent largement sous-estimés par les marchés financiers.
Les clés pour accélérer l’action climatique
Face à l’urgence, les experts ont identifié deux leviers majeurs pour accélérer la finance responsable. D’une part, un cadre réglementaire stable, cohérent et lisible est essentiel pour offrir aux investisseurs la visibilité nécessaire à l’action sur le temps long. D’autre part, la synergie des investisseurs est cruciale. Luisa Florez, directrice des recherches en finance responsable d’Ofi Invest Asset Management, a salué l’émergence d’initiatives collectives où les grands investisseurs demandent ensemble des politiques d’engagement plus crédibles aux gérants.
Dans cet esprit, l’Investissement Responsable est la réponse concrète d’Aéma Groupe à la réalité du monde. Et Aéma Groupe est lui-même signataire de Spring, une initiative d’engagement collaboratif coordonnée par les PRI, dont l’objectif est d’inciter les entreprises à intégrer le risque systémique de perte de biodiversité.
Solidarité et Prévention : Aéma Groupe mobilisé à Odysséa
Dans un contexte que l’on peut qualifier de chaotique, certaines actions nous aident à nous recentrer sur l’essentiel et à conserver l’espoir. La mobilisation exceptionnelle des collaborateurs d’Aéma Groupe lors de la course Odysséa pour la lutte contre le cancer du sein en #OctobreRose est l’une d’entre elles.
L’ensemble des marques d’Aéma Groupe — Macif, AÉSIO mutuelle, Abeille AssurancesetOfi Invest — se sont réunies pour soutenir cette cause vitale. Les collaborateurs ont fait le choix de donner de leur temps et de leur énergie pour une cause qui nous dépasse individuellement et qui, par nature, nous rassemble.
Cet engagement massif nous rappelle une vérité fondamentale : ce sont la citoyenneté et l’action collective qui nous permettent de continuer à avancer ensemble. En effet, cet événement est le parfait reflet de nos valeurs de solidarité. En endossant le dossard Aéma Groupe, les participants incarnent des valeurs mutualistes plus pertinentes que jamais : la protection, l’entraide, la solidarité.
Et pour notre groupe, la Prévention est au cœur de notre mission. Protéger la santé des femmes fait d’ailleurs partie des missions quotidiennes de nos marques. La sensibilisation est essentielle, d’autant que certaines pathologies féminines, telles que les maladies cardio-vasculaires ou l’endométriose, demeurent encore trop invisibles.
Aéma Groupe a répondu présent non seulement pour courir, mais aussi « pour faire progresser la recherche, et pour que l’engagement collectif se transforme en résultats concrets ».
Un grand merci et un immense bravo à tous ceux qui ont participé. Le cancer est un combat personnel, mais ceux qui en souffrent ont besoin du soutien de tous pour le mener. Grâce à cet engagement et animés par le courage, l’espoir et la détermination, « on peut (encore) faire de très belles choses ».
Découvrez la vidéo de l’évènement portée par l’ensemble des collaborateurs du groupe Aéma Groupe.
Sortie du Plaidoyer d’Aéma Groupe « Agir collectivement pour la prévention »
Face aux transformations majeures que traverse notre société — le changement climatique, le vieillissement démographique et la montée des inégalités sociales — l’enjeu n’est plus seulement de réparer, mais bien d’anticiper.
Aéma Groupe considère que la prévention, trop longtemps reléguée au second plan au profit du curatif ou de la réparation, doit devenir un pilier structurant de notre modèle de protection. Le diagnostic est clair : les réponses curatives, bien qu’indispensables, montrent leurs limites face à la complexité et à la fréquence croissante des risques. Nous devons construire une culture de la prévention fondée sur la science et la connaissance.
C’est dans cette même logique, et s’inscrivant dans la continuité des recherches de l’Observatoire de la Protection, qu’Aéma Groupe a publié le Plaidoyer « Agir collectivement pour la prévention ». Ce document engage à une action collective en matière de Prévention (Santé-Prévoyance et Risques Climatiques), partant effectivement du principe que les transformations sociétales exigent désormais d’anticiper les risques plutôt que de seulement y remédier.
En vertu de notre responsabilité mutualiste, Aéma Groupe souhaite une mobilisation collective de l’État, des collectivités, des citoyens et du secteur assurantiel.
L’assurance, un pilier de solidarité et d’innovation pour protéger les Français
Dans un contexte qui évolue avec une rapidité et une intensité inédites, le secteur de l’assurance demeure plus que jamais essentiel. C’est la mission profonde d’Aéma Groupe et de l’ensemble de ses marques : protéger, progresser, rassembler. Comme l’a souligné avec justesse Adrien Couret, directeur général d’Aéma Groupe : notre engagement collectif doit rester la clé de voûte de notre action !
Notre secteur est mû par une détermination sans faille à protéger les Français. L’assurance dispose de leviers considérables pour faire face aux bouleversements qui fragilisent le fonctionnement de nos sociétés, qu’ils soient économiques, climatiques ou sociaux.
Cette vitalité et cette capacité d’innovation ont été magnifiquement célébrées le mardi 30 septembre lors des 24e Trophées de l’Assurance. Adrien Couret a eu l’honneur de mesurer l’excellence de nos métiers en co-présidant le jury aux côtés de Laetitia Leonard-Reuter, Directrice générale Déléguée de Generali France.
Un grand bravo à tous les participants qui, par leurs projets, prouvent la créativité de notre écosystème. Les équipes de la Macif – marque Aéma Groupe – repartent avec deux très beaux prix :
La médaille d’argent de l’Innovation Marketing pour l’initiative « Bien préparer son projet immobilier avec la Macif ». Ce parcours fluide et rapide témoigne de la volonté d’accompagner concrètement les assurés à chaque étape décisive d’un achat ou d’une vente immobilière.
La médaille de bronze de l’Innovation Relations Client pour leur application « Toute la Macif dans la poche ». Nouvelle appli mobile intuitive et personnalisée, elle a été conçue avec les sociétaires, illustrant la priorité du groupe : l’expérience client et la co-construction.
Adrien Couret a également souhaité mettre en lumière l’engagement sociétal qui distingue notre profession. Deux campagnes l’ont particulièrement frappé par leur impact : celle d’Allianz France contre le cyberharcèlement et celle d’AXA contre les violences conjugales. Ces actions rappellent que l’assurance est aussi un acteur majeur de prévention et de solidarité face aux maux de notre société.
Le mot d’ordre doit rester de continuer à se mobiliser, au-delà de cette soirée, en fédérant tous les acteurs du secteur assurantiel. Cette démarche vise deux ambitions fondamentales : rendre l’assurance plus compréhensible et éclairer les Français sur ses mécanismes et son utilité vitale.
Ces enjeux sont au cœur de nos métiers, de nos marques et de la force des plus de 20 000 collaborateursqui font la particularité d’Aéma Groupe. Continuons d’avancer, unis par cette triple mission : protéger, progresser, rassembler.
C’est la rentrée : l’ESS trace la voie face aux dérives du lucratif
Le lundi 22 septembre, l’événement de rentrée d’ESS France, tenu au siège d’Aéma Groupe, a rassemblé près de 250 acteurs clés pour une rentrée politique sous haute tension. Le thème ? « Faire du bien plutôt que du chiffre. »
Cet engagement renouvelé est un plaidoyer puissant pour le modèle non lucratif comme seule réponse d’intérêt général aux défis majeurs de notre société en matière de protection et de transition.
ESS France a articulé sa rentrée politique autour de trois tables rondes thématiques :
Grand âge : Les acteurs ont débattu de la prise en charge durable du vieillissement de la population, soulevant la question fondamentale : comment garantir la dignité humaine en EHPAD lorsque la logique du rendement prime ?
Petite enfance : Le secteur des crèches, face aux besoins croissants d’accueil et d’accompagnement, exige un modèle où la qualité et la sécurité ne sont pas des variables d’ajustement budgétaire.
Économie circulaire : Les échanges ont souligné la nécessité de maintenir l’ancrage social et écologique de l’économie circulaire, sans que l’intérêt général ne soit absorbé par des stratégies purement lucratives.
Comme l’a rappelé Benoît Hamon : « Là où l’argent gouverne, le soin se perd et la justice devient un mirage. » Une conviction fortement soutenue par Pascal Michard, président d’Aéma Groupe, qui a donné le ton de l’événement : « La finalité sociale n’est pas une option. Elle est la condition même du pacte qui nous lie à ceux que nous protégeons. »
L’événement marque ainsi la volonté de l’ESS de faire entendre sa voix auprès du gouvernement : la Stratégie Nationale ESS doit privilégier le modèle non lucratif pour garantir l’intérêt général dans les secteurs vitaux.
Communiqué de presse et mot du président Aéma Groupe – KEÏKO
Découvrez l’interview de Pascal Michard, président d’Aéma Groupe, qui présente KEÏKO, le nouveau siège d’Aéma Groupe. Loin d’être un simple bâtiment, KEÏKO est un symbole fort de l’identité et des ambitions du groupe.
KEÏKO est sur le point de devenir la nouvelle maison d’Aéma Groupe. Que représente ce bâtiment pour vous ? Pascal Michard : KEÏKO n’est pas seulement un immeuble : c’est un symbole de ce que nous sommes et de ce que nous voulons devenir. Son nom, inspiré d’une ancienne armure japonaise, évoque à la fois la protection, notre métier, mais aussi la transparence et la solidarité, qui sont nos valeurs fondatrices. Chaque plaque de verre qui compose sa façade illustre cette idée : comme dans une armure, c’est l’union des pièces qui crée la force, tout comme l’union des femmes et des hommes de notre Groupe crée la protection collective. KEÏKO, c’est aussi une maison commune. Pour la première fois, toutes nos marques, Macif, AESIO mutuelle, Abeille Assurances, Ofi Invest, se retrouveront sous un même toit, aux côtés de nos élus et partenaires. Cela change profondément notre façon de travailler : davantage de proximité, de transversalité et une plus grande capacité à faire dialoguer nos expertises.
Comment ce projet s’inscrit-il dans la stratégie du Groupe ? Pascal Michard : Nous avons voulu passer d’une logique d’intentions à une logique de preuves. La transition climatique et environnementale n’est pas un sujet périphérique pour Aéma Groupe, c’est un enjeu stratégique majeur. Elle influence nos métiers, nos investissements et désormais nos lieux de travail. KEÏKO en est l’illustration concrète : un bâtiment durable et innovant, conçu pour réduire notre empreinte environnementale et optimiser la gestion des ressources. Il s’inscrit dans notre plan stratégique « Aéma 2026 : À vos marques ! », qui prévoit notamment une baisse de 30 % de notre consommation énergétique d’ici 2030. Mais au-delà de la performance énergétique, KEÏKO exprime une conviction : l’avenir de l’entreprise dépend de sa capacité à conjuguer efficacité économique, impact social et respect du vivant. C’est une traduction très tangible de notre philosophie mutualiste.
Vous insistez souvent sur la dimension humaine. Comment cela se traduit-il dans ce projet ? Pascal Michard : Nous avons voulu que KEÏKO améliore réellement la vie quotidienne de toutes celles et ceux qui y travaillent, collaborateurs, élus, mais aussi prestataires. Cela peut sembler un détail, mais il est très révélateur : les horaires du personnel de ménage ont été repensés pour éviter des interventions tardives ou décalées et leur offrir ainsi de meilleures conditions de travail. Ce n’est pas anecdotique, c’est une manière de prendre en compte chacun dans cette aventure collective. Nous avons également intégré un espace médical et un espace de remise en forme. Ce sont des choix assumés pour agir sur deux déterminants majeurs de santé : la lutte contre la sédentarité et l’accès à une alimentation saine. Parce que la durabilité ne se limite pas aux bâtiments : elle concerne aussi la vitalité et le bien-être des femmes et des hommes qui les font vivre. En un mot, KEÏKO a été pensé comme un environnement de travail qui donne corps à notre engagement humain et à notre responsabilité sociale.
Enfin, KEÏKO reflète aussi un engagement fort envers l’ESS. Pourquoi était-ce important pour vous ? Pascal Michard : Parce que l’ESS n’est pas pour nous un simple label, c’est une identité. Nous avons souhaité que KEÏKO la porte jusque dans son fonctionnement. Dans nos appels d’offres, nous avons privilégié autant que possible des prestataires issus de l’économie sociale et solidaire, que ce soit pour la restauration ou pour certains services. C’est une manière d’incarner nos valeurs dans le quotidien : offrir un cadre de travail qui conjugue qualité, innovation et impact social. KEÏKO n’est donc pas seulement un nouveau siège : c’est un manifeste. Il montre qu’une entreprise peut construire un lieu de travail qui soit à la fois performant, respectueux de l’environnement et fidèle à ses engagements sociétaux. Pour moi, c’est la meilleure illustration de ce que doit être Aéma Groupe : une entreprise mutualiste, moderne, ancrée dans son temps et tournée vers l’avenir, qui assume pleinement que sa performance se mesure aussi à l’aune de son utilité sociale et de son impact collectif.
Inauguration KEÏKO – mardi 16 septembre Adrien Couret, directeur général d’Aéma Groupe – Jean-Louis Grosse-Delasalle, président de la Macif – Jean-Philippe Dogneton, directeur général Macif – Pascal Michard, président d’Aéma Groupe – André Santini, maire d’Issy-les-moulineaux – Jean-Pierre Grimaud, Directeur Général Ofi Invest.
Sécheresse : bientôt la catastrophe la plus coûteuse de France ?
Ces dernières années, l’émergence de nouveaux risques climatiques a propulsé le mot « assurabilité » dans le vocabulaire courant. Pour en saisir l’enjeu avec la sécheresse, il faut revenir aux fondamentaux. L’assurance repose sur un risque, un événement dommageable dont la survenue est incertaine. Les statistiques (fréquence et coût moyen du sinistre) permettent de calculer le juste montant des cotisations. Au cœur du système, la mutualisation : les cotisations de tous servent à indemniser les sinistres de quelques-uns. L’assurabilité est donc la capacité d’un risque à remplir les conditions nécessaires pour être garanti.
Or, la sécheresse est en passe de rompre cet équilibre. Elle menace de devenir la catastrophe naturelle la plus coûteuse de France.
Les chiffres témoignent de cette incertitude grandissante : la sécheresse représente désormais 56 % des coûts sur les cinq dernières années, contre seulement 25 à 35 % entre 2010 et 2016. La sécheresse de 2023, par exemple, a coûté entre 700 et 850 millions d’euros. Données publiées par la CCR (Caisse Centrale de Réassurance) et relayées également par France Assureurs (la fédération professionnelle des assureurs).
Pourquoi une telle flambée ? Le principal responsable est le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux (RGA). Les sols argileux, en se rétractant et en gonflant, provoquent des mouvements de terrain qui entraînent des fissures et la fragilisation des habitations.
Le coût de la sécheresse est donc une charge nationale qui remet en question la viabilité du système d’indemnisation Catastrophe Naturelle (CatNat), fondé sur la mutualisation. Ce défi est considérable. Il soulève un risque majeur : celui de voir des assureurs se désengager de territoires jugés trop risqués, créant des zones sans couverture assurantielle. Cette potentielle fracture territoriale et sociale est accentuée par la perspective d’une hausse des prix de l’assurance qui pourrait exclure une partie de la population.
Face à ces coûts humains, environnementaux et économiques qui s’envolent, Adrien Couret, directeur général d’Aéma Groupe, le rappelle : « il est urgent de faire de la transition et de l’adaptation une priorité collective. » Il est impératif de se mobiliser pour repenser ensemble le système assurantiel et garantir la pérennité de l’assurabilité face aux effets du réchauffement climatique.
Aéma Groupe aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence
Le 25e forum des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence a réuni ces 3, 4 et 5 juillet des centaines d’acteurs et de décideurs internationaux autour d’un thème percutant : « Affronter le choc des réalités ». Partenaire et soutien de l’évènement, Aéma Groupe a fait entendre sa voix à travers l’intervention d’Adrien Couret, directeur général, et la présence de plusieurs dirigeants du groupe.
Si les Rencontres économiques d’Aix-en-Provence marquent les esprits, c’est notamment grâce à la qualité et la diversité de ses intervenants. Dans un contexte mondial troublé, la présence de think-tanks américains et chinois, de décideurs politiques, chefs d’entreprise, journalistes et représentants d’organisations internationales a donné le ton d’échanges nécessaires, de haut niveau, en prise directe avec les enjeux de notre époque. Et surtout, ouverts à un grand public demandeur de réponses et de pistes d’action.
Le modèle mutualiste, toujours plus d’actualité pour « affronter le choc des réalités » Les défis (climatiques, géopolitiques, démographiques…) qui interrogent aujourd’hui nos sociétés font émerger un maître-mot : la résilience. Or le principe de mutualisation et l’engagement sociétal multiforme qui caractérisent le modèle mutualiste soutiennent cette indispensable capacité de résilience. C’est en substance ce qu’a partagé Adrien Couret lors de la table-ronde organisée autour de la question de la chute de la natalité et de l’évolution de nos systèmes de protection sociale. Une intervention appuyée sur la spécificité du contexte français – démographique comme social : « Il s’agit de redonner confiance en l’avenir. En tant qu’acteur mutualiste, nous ne pouvons pas être insensibles à ces enjeux. Notre responsabilité est de participer à comprendre ces dynamiques et promouvoir des solutions contribuant à instaurer un environnement plus favorable aux projets de vie. Notre rôle est également de réfléchir à la façon dont les politiques publiques peuvent participer à inverser la tendance. »
Dans un entretien accordé à la Tribune Économie à l’occasion de ces Rencontres d’Aix-en-Provence, Adrien Couret répète cette conviction chère à Aéma Groupe : « La mutualisation des risques est un trésor national. » Et c’est en l’élargissant encore, dans une volonté collective, que l’on évoluera vers une société plus durable et solidaire. Des Rencontres indispensables, donc, à l’heure où l’on se mobilise pour insuffler de l’espoir en l’avenir.
Mutualisme & philosophie du vivant : quelles solutions face aux crises ?
Découvrez les enseignements clés de la 17e édition des Rencontres Aéma sur les notions de responsabilité et de solidarité à l’épreuve des mutations actuelles. Une réflexion passionnante où l’esprit mutualiste a croisé la philosophie du vivant défendue par le philosophe Gaspard Koenig.
Retour sur les Rencontres Aéma : Mutualisme, Responsabilité et Crises Le 3 juin dernier, les Rencontres Aéma ont réuni des figures marquantes pour débattre du rôle des organisations mutualistes face aux défis sociétaux. Autour de la table, aux côtés de Gaspard Koenig, se trouvait Alban Gonord, Directeur de l’Engagement MACIF. Animée par François Miquet-Marty, président du Groupe Les Temps Nouveaux, cette conférence-débat a permis de faire émerger de nouveaux axes d’action concrets, enrichis par l’approche systémique et profonde de la « philosophie du sol ».
Nature, Liberté et Solidarité : Tensions ou Convergences ? La discussion a centré le débat sur la Terre, non pas comme une simple ressource, mais comme le point de départ concret d’une réflexion commune sur nos manières d’habiter, de produire et de gouverner. Il s’agissait d’explorer comment les concepts de nature, de liberté et de solidarité peuvent, non pas s’opposer, mais converger pour dessiner un avenir plus résilient.